Si vous êtes déjà passés par ici, vous aurez peut-être remarqué qu’un certain type d’article revient de temps en temps : les défis listes de Zénopia (vous pouvez les retrouver ici, là et là). Ceux auxquels j’ai participé sont à chaque fois l’occasion de chercher des réponses positives à de grandes questions de ma petite vie…
Le défi liste : objectif 2017 consiste à : « choisir un objectif que vous vous êtes donné pour 2017 et de faire la liste de vos motivations. Ainsi, en ancrant (et…encrant) un objectif, en détaillant vos motivations, les buts que vous souhaitez atteindre concrètement , vous vous donnerez plus de chances de réussite ! » Alors la question qui s’ensuit est :
Quel est mon objectif 2017 ?
Et ben, pour une fois j’ai pas eu à chercher longtemps puisque j’avais déjà l’objectif en tête avant même d’avoir le défi à relever : démarrer un tour du monde d’un an ! L’idée de le faire en 80 jours semaines me plait bien aussi (à voir si le budget suit…).
Questions suivantes :
Quelles sont mes motivations ?
- Voir du pays. Motivation de base pour un voyage… J’ai envie de découvrir. Découvrir des paysages, des gens (oui moi l’asociale), des cultures, des sensations. J’ai envie de changement d’air. J’ai la chance d’avoir été très jeune exposée aux joies du voyage. Mais l’inconvénient c’est qu’on devient vite addicte : toujours envie d’en voir plus…
- Me sentir libre. Vu la durée, je lâche mes attaches. Ce qui fait nos repères et notre sécurité au quotidien fait aussi nos contraintes, nos chaînes. J’ai envie de casser la routine qui m’endort et qui m’ennuie. J’ai envie de profiter de la vie. De la vivre en me laissant envahir de toute la palette d’émotions – positives – possibles. De me laisser porter sans savoir de quoi sera fait demain.
- Me dépasser, sortir de ma zone de confort. J’ai testé une piste verte l’été dernier avec un premier voyage solo à bord de Belem. Je m’en étais fait
toute une montagnetout un océan, de cette petite semaine d’aventure. J’en suis revenue tellement satisfaite que je passe au niveau supérieur : piste noire ! :
- – Tour du monde !
- – En solo!
- – En sac à dos !
Et même pas peur ! Enfin si, et pas qu’un peu, parce que lors de ce voyage :
– J’appréhendais de voyager seule.
Pourtant je savais que j’allais rejoindre un groupe et un équipage. Bah, finalement je recommence. Et cette fois sans groupe, ni équipage. Seule pour de vrai cette fois ! Je vais faire des rencontres c’est sûr, mais elles sont incertaines.
-Je n’avais pas vraiment réussi à tenir les objectif de bagages réduits.
Là, va bien falloir. Sinon je ne risque de ne même pas démarrer mon périple. Objectif : 12kg /40-50l. C’est ce qu’il me faut aujourd’hui pour… un weekend ! Ma valise est toujours pleine de « au cas où ».
-Je m’angoissais de beaucoup de choses. Notamment de sortir de la francophonie.
La blague… Il s’agissait juste de l’Espagne. Pays dans lequel j’avais passé quasi une année. Alors même si j’avais depuis perdu la pratique de l’espagnol, il me restait quand même une base sur laquelle m’appuyer. Là, je vais être confrontée à des langues dont je ne saurai même pas reproduire les sons et encore moins les lire…
- Faire un point sur ma vie. Passer autant de temps seule donne l’occasion de réfléchir. Rencontrer une foule de gens avec des conditions de vie très variées incite à la remise en question, au changement de point de vue. Je ne vois pas ce voyage comme une fuite mais plutôt comme une prise de recul. Partir pour mieux revenir.
- M’enrichir. L’idée c’est de me recentrer sur les choses essentielles de la vie. Avec mon sac de 12kg (objectif, objectif !), je vais y être un peu forcé. Je n’aurai, en théorie (quel beau pays la théorie, faudra que j’y passe si je le trouve) que le minimum vital avec moi. Je vais découvrir le monde et me découvrir moi (que de kilomètre inutiles pour tourner autour de son nombril me direz vous).
On est d’accord : je parle d’un enrichissement de vie, pas d’un enrichissement qui va plaire à mon banquier. Parce que de ce coté là, je pense qu’il va y avoir disette. Ok plus de shopping et ni autres dépenses artificielles de notre société mais je n’ai jamais été une grande consommatrice. Donc y’aura pas énorme d’économie de ce coté là. Par contre, va quand même falloir que je mange. Je n’ai pas, non plus prévu de dormir à la belle étoile chaque soir, ni de traverser les océans à la nage. Et, évidement, je n’ai pas trouver de patron qui me paiera à voyager (vous croyez que ça se trouve ?). Donc il va y’avoir pas peu d’entrée et beaucoup de sortie.
- Etre fière de moi. Réussir de type de challenge n’est pas à la portée de tous. A lors
siquand je l’aurai fait je pense que je serai fière de moi. Je l’espère en tout cas. Pour quelqu’un qui n’a jamais eu une confiance en soi digne de ce nom, c’est un point très motivant.
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